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Maurice

by La Bergerie

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1.
Maurice 01:24
2.
c’est l’geber dans la place t’imagines même pas le nombre d’heures passées derrière le contrôleur, bpm contre l’heure un beatmaker est comme un chevalier de l’ombre’ mais c’est lui qui produit l’son dis pas ton rap mais le leur hoche la tete si t’aimes la fête avec la bergerie mon pote m’appelle avec ses sons et sa be-her je ris quand on active les aiguilles à tricot tard ou tôt c’est bar et jot geber à la prod et loup au micro on sort d’notre salon tu t’rends compte que sur scène ils sont bons si vous êtes peu ce soir demain vous serez des millions à réclamer l’gigôt d’mouton de Forbach à Pluton on s’recroisera plus tard on bosse le son quand on squatte pas l’plumard c’est pas plus mal mais faut trouver un emploi fixe j’comprends pas j’écrivais mon cv et j’suis partie en égotrip triple coup de kick sur 8 pistes l’effet automatique d’un geber dopé à jay dee le big up est systématique livré gratuitement sans obligation de consommation sans t’en rendre compte tu connais par coeur tous les sons dans tous les sens hypnotique, comme thalassa, en retour de soirée on retourne toute la salle jusqu’à l’after (eh il est où l'after?) hoche la tete si t’aimes la fête avec la bergerie mon pote m’appelle avec ses sons et sa be-her je ris quand on active les aiguilles à tricot tard ou tot c’est bar et jot geber à la prod et loup au micro he yo lou quoi d’neuf ? tu fais du son il parait non, j’bosse mes phases en phase sur des sons préparés apparemment j’ai pas revé meme tes parents en parlent on part semer un parfum d’paix jusqu’à c’qu’aparaissent les fans ta femme ? pardon, elle m’en avait pas parlé peu paresseuse elle est passé à l’appart est s’est mise à apprécier parler d’sa vie mais j’crois qu’elle t’a vite oublié le loup dans la bergerie s’occupe des brebis égarées j’ai laissé voguer mon esprit mais il est pas r’venu si sans parrure on parcoure la terre on y sera parvenus donc j’compte les heures et les demain j’ai confiance en ce vieux singe sage berger, j’amène les bières prépare le oinj j’ai peur des compliments, j’me projette trop vite dans l’espace on rêve de remplir les têtes les salles les comptes en banque les festivals mais chaque chose en son temps pour l’instant c’est chômage nos darons flippent, on atteindra p’tetre jamais leur âge mais, mec vaut mieux etre honnête la poésie c’est bien mais d’temps en temps faut qu’je déconnecte écrire en restant humble un objectif mais faut bien qu’on s’la pète vous etes une bande de putes, si j’peux m’permettre fallait bien que j’vous insulte, pardon c’est juste pour la street cred loin du million d’euros, du million d’vues donc chope pas la grosse tête la machine est en route, vers où on sait pas trop le duo pastoral se sère les coudes, c’est pas du rap c’est que d’l’amour hoche la tete si t’aimes la fête avec la bergerie mon pote m’appelle avec ses sons et sa be-her je ris quand on active les aiguilles à tricot tard ou tôt c’est bar et jot geber à la prod et loup au micro
3.
On apprend 03:24
J’ai changé pourtant j’apprécie le temps d’avantage, tant que mon âge, permet d’croire que j’ai le temps d’faire le tour de mes projets sauvages odieusement, j’oscille sans me faire de soucis et si la vie fait pas d’cadeaux mieux faire du rap qu’écouter les on dit Je dis les choses comme elles sont la vie comme je la sens j’écris des textes sur le son peut être que j’ai ça dans le sang p’tetre que j’ai pas la fibre et nombreux diront qu’jperds mon temps entends qu’en tant que telle j’suis pas tellement intéressante et après tout j’apprends et j’appréhende pas les méandres ils vont m’entendre j’ai un stock de mojo et de transpi à revendre Plutot me pendre, sérieux que d’me prendre au sérieux envoie la pinte on s’fait vi-eux mais loin du stade des demi-dieux x2 navales pas les balivernes gouvernementales qui gouvernent ton mental crachent de la soupe pour faille de la maille j’crois pas qu’ça m’aille de jouer les gangsters auto-tunés j’me ferais jamais Ferrari même si mon auto est tunée es-tu né d’la dernière pluie ? car tu plies face à la pression apprécies la science l’élocution de notre exécution eh garçon les blondes se consomment sous pression mon précieux s’conserve dans un paquet d’clopes, scellé sous pochon la radio c’est la soupe aux choux demande à selah sue lache le ragga pour un muffin qui rapporte plus de sous soucies toi de l’homme, soucies toi de l’autre, penses à l’amour quand dans ta tête c’est le désordre pas la pour faire la morale simplement je t’aborde au bord d’un bowl les idées débordent et s’envolent comme leurs skateboards pas au clair avec le concept de ma famille d’abord j’suis patrick poivre d’arvor j’me fais virer si j’mets pas tout le monde d'accord j’l’aime à la vie à la mort elle me surprend encore non la musique n’est pas de l’art si elle profite au fric mais si elle peut m’éviter le fisc j’vais vite me mettre à faire des efforts t’as bien compris, chercheuse rimes plutôt que d’or et après tout j’apprends et j’appréhende pas les méandres ils vont m’entendre j’ai un stock de mojo et de transpi à revendre Plutot me pendre, sérieux que d’me prendre au sérieux envoie la pinte on s’fait vi-eux mais loin du stade des demi-dieux x2 on s’égare une seconde l’adage de ma réflexion important le partage l’égo-trip emporte nos raisons mais n’oublions pas que le mc n’est rien sans celui qui fait le son j’suis ni l’un ni l’autre, un nylon plein de rimes loin des néons j’souligne, qu’c’est un art peu obscène pas besoin d’mescaline pour les halus et les phosphènes peu mesquin on essaye de prospérer quand on opère chaque son est une pépite le type s’apelle Michel a quoi sert le million si tu n’es pas en paix avec toi même partage au lieu d’juger l’autre et ôte les doutes qui te malmènent dans ma capsule cap sur le sud direction le soleil j’suis dans une bulle ma végétation tronquéepar un sanglant règne j’suis dans une bulle ma végétation tronquée par un sanglant règne et après tout j’apprends et j’appréhende pas les méandres ils vont m’entendre j’ai un stock de mojo et de transpi à revendre Plutot me pendre, sérieux que d’me prendre au sérieux envoie la pinte on s’fait vi-eux mais loin du stade des demi-dieux x2
4.
grandir est assez flou, grandir est assez fou grand nombre associent âge et sagesse mais s’enlisent dans le faux dans expérience y’a expert alors j’espère déchainer les foules l’entrainement va servir j’veux être moi le cool n’est pas nécessaire au fond je rêve de concert, qu’on se souvienne de moi pas qu’on m’enterre comme une vulgaire boite, de conserve mais j’conserve mon integrité après m’être désintégrée au gré dl’a vie j’écris, la lumière n’est plus à nommer j’oublie le blanc le noir, laisse de côté le dérisoire, diverses histoires dans la tête mais aujourd’hui c’est la vie que j’veux voir et même si tard le soir j’accumule les récits sans fin j’ai enfin pensé à livrer tout l’amour que j’ai dans les mains j’oublie le blanc le noir j’oublie le blanc le noir j’oublie le blanc le noir j’oublie le blanc le noir laisse de côté le dérisoire sans penser à demain ressassant sans cesse les bières d’hier versant ces vers aujourd’hui j’fuis plus j’affronte l’univers et vers un monde meilleur le dicton est bateau mais les vagues de la vie n’atteignent pas la profondeur de l’ohm nous ne sommes que les atomes sous le dôme d’un système mécanique on marche à la baguette réglés comme du papier à musique et mystique est la quête on mystifie l’enquête j’rêve qu’on m’entende donc j’attends sur le quai mais crois pas qu’jme la pete on se croit fort, spécial ça peut être décevant tous différents le temps n’efface pas comme un dissolvant et ça y est c’est le moment tu ne penses plus à, tu es la lumière j’ai rencontré mes vingt ans j’reste fière pour cette nouvelle ère j’oublie le blanc le noir j’oublie le blanc le noir j’oublie le blanc le noir j’oublie le blanc le noir laisse de côté le dérisoire ah ça y est t’es là ça fait longtemps qu’on t’attendait j’aurais pu m’passer d’toi mais parait qu’t’es sympa donc vas y reste j’sais qu’t’aimes bien la fête, la tête dans la cuvette c’est chouette enchaine les mètres, mec au fait tu pourrais pas m’dépanne un pet? (Impec!) appelle toute ton équipe la nuit ne s’arrête qu’au matin j’peux pas compter mes cuites j’men souviens jamais le lendemain on avance avec une carence de, crédibilité un taux d’bétise bien trop élevé une case en moins des jeans troués puis t ’es arrivé les poches pleines de responsabilités faut faire les thunes avant les tubes pour faire la teuf il va falloir taffer eh merde j’en ai déjà marre de travailler j’connais pas la bohème mais le temps des moins de vingts ans c’est terminé j’oublie le blanc le noir j’oublie le blanc le noir j’oublie le blanc le noir j’oublie le blanc le noir laisse de côté le dérisoire c’est l’moment du bilan les gens prennent des tournants différents pensées divergentes on cherche à s’enrichir sans se trouver vraiment maman j’y peux rien si j’ai tangué vers des « j’te l’avais dis » le cul, entre le vécu, et l’à venir, tenter c’est déjà réussir t’façon il va falloir apprendre dire la vie c’est pratiquer, pratiquer la vie c’est la prendre et tendre, à décrocher les astres pour atteindre ses rêves et faire face à ses peur et ses craintes j’me présente, j’suis celle que la vingtaine accompagne désormais mes buts, ne pourront jamais plus se résorber j’culpabilisais de n’avoir pas trouvé mon récit j’suis Lou Nau pas Némo mais j’reste perdue au coeur du récif
5.
Jeûne 03:15
Pourquoi ai-je le « je » chronique ? écriture égocentrique ? triste, pourquoi parler de soi ça donne la trique ? sans se connaitre choix tacite, avancées en syllogismes gisement de rimes trop souvent gorgées de pessimisme. Parler de soi c’est facile et s’il le faut on déballe Arrête de parler on s’en tape de tes anecdotes à deux balles Même si tu t’connais pas toujours plus simple de t’la raconter Ceux qui s’taisent pesant leurs mots font de l’art à côté, de ces grandes, bouches, qui tournent en, boucle, mais lou boucle, la ton raisonnement se barre en, couilles mais si on fouille bien, y’a du bon dans chaque idée, y’a qu’toi et toi pour décider si vous la validez alors j’mextirpe de mon trip, triplant mes aptitudes j’entre dans le vif du sujet, sans, passer par le prélude Evidente est la virtuosité des vibrations de la victoire mais invincible est le silence d’une vie sans se faire voir c’est plus agréable quand on t’écoute mais plus malléables seront tes doutes si en fonction de l’auditoire tu modifies ta route on s’active avant d’être vieux, voila le jeu des jeunes j’évite d’étaler mes peines mais j’peine à pratique le jeûne du je x2 Je joue avec la vie, la vie et ses maux, Les mots qui vaquent sont, ma principale motivation, je vise l’action, sans demander ton avis je vibre pour voir et vivre au delà, de la vitre et vite, je dérive je ris si on me vire, à vive allure vide de sens devient la ville sans ses ur entre quelques murs, peu visible est le soleil donc j’le vise, tu veux m’dévisser d’ici ? ça sera pas demain la veille tu peux m’dévisager, j’envisage pas d’lâcher mes amis ni d’déambuler sur les vestiges de mes visions naïves hors de question de squatter le vestibule, nique le prestige j’veux pas être riche je m’exprime juste Pas sage po’ pourtant j’rock la place sans rapper faux kiff sur du piaf du native sun ou du rejjie snow et, encrée dans la terre, je n’oublie pas mes racines j’ai le tronc rachitique la circonférence d’un crayon et de sa mine et mine de rien c’est r’parti j’arreterais bien mais j’patine donc j’pratique sans tactique c’putain « je(u) » s’impose trop vite c’est plus agréable quand on t’écoute mais plus malléables seront tes doutes si en fonction de l’auditoire tu modifies ta route on s’active avant d’être vieux, voila le jeu des jeunes j’évite d’étaler mes peines mais j’peine à pratique le jeûne du je x2 un je t’aime, un jeu d’scène, un je peine à rire un jeu « m’as-tu-vu » un je t’avais prévenu un j’arrive un j’acquiesce un j’hésite un j’espère un jeudi à raconter ta vie après un litre de bière le texte part dans tous les sens comme une partition de jazz mais l’idée d’brider mes écrits m’déprime comme celle d’faire le ménage la rage, il semblait bon d’arrêter la première personne pourtant pas d’prétention dans le singulier que j’entonne etonnée ? Ca paraissait pas si difficile le silence serait la clé de la quiétude pour s’exprimer sans vice c’est pas ces pensées floues qui m’permettront d’faire un album mais y’a des mots sur un beat lourd j’appelle ça un foutoir qui sonne on s’active avant d’être vieux, voila le jeu des jeunes j’évite d’étaler mes peines mais j’peine à pratique le jeûne du je x2
6.
Pause clope 00:57
7.
un café, n’est calé, qu’avec un maudit calmant médicament, malédiction quand on y pense, ce n’est qu’un malheureux morceau de chichon évi-demment il bride et hilarant rend les yeux brillant dans le noir mais, rituel en place figé, comme la glace il disparaitra quand c’est toi qui mènera la danse et dans ce voyage au coeur de ton cerveau volatilisées les peines qui perpétuent les vagues de haine n’habritant que l’ignorance inspiration profonde inspiration soudaine aspire à fond l’aspiration à la vie que l’on aime expire le pire expier mes peines et mes rimes est-ce un crime si l’expérience me pousse à me tordre de rire ? une erreur de ma part entrée de travers et c’est parti foutue etouffée la fumée prend le pas sur ma connerie c’est pas facile, mais si douce et docile, qu’on en rit mais les idées disparaissent quand la flemme m'habite rien n’est plus long plus long que mon pilon pilon perso rien n’est plus long que quoi ? que mon pilon pion perso la weed est mon pilon d’achille agile agit sur mon veau-cer elle sert à calmer mes nerfs quelle merveille mais elle m’énerve elle se plante, dans un coin de ma tête elle habite chez moi, pourtant faut qu’je fasse une trève les canabinoïdes, ont eut raison de mes rêves mon cerveau ralentit, et je m’enlise dans sa sève en bref je, prône ses effets antidépresseurs rien dans la flore n’égale sa saveur mais là faut, grandir sans les graines plus de zoud pour être zen plus d’doutes là j’suis def donc j’puff puff puis j’cough cough elle est tough tough la taff taff roule un jean pierre coffe avant qu’les keuf me coffrent malgré le kiff qu’elle m’offre parce que… rien n’est plus long plus long que mon pilon pilon perso rien n’est plus long que quoi ? que mon pilon pion perso
8.
Jusqu’ici tout va bien, l’accroche est toute trouvée la bière m’accompagne au p’tit dej et mes chaussettes sont toutes trouées tout est semblable à la veille dans la ville où j’vis, vivement demain que j’me rapproche un peu plus du samedi viens on sort tant qu’il fait jour, on reporte le cône on définit pas l’amour avec un émoticône on est tous seuls ma fille, on l’oublie avec un selfie tu sais l’fric n’existe que pour générer le profit c’est perfide mais j’perds mon temps qui va écouter ça un texte engagé d’plus d’une meuf qui croit peser dans l’pe-ra j’peux raconter ma vie dire que j’suis meilleure que toi j’veux pas d’tes mises en scène tes apparats ton opéra j’men bats la race le monde est pété j’étais, pourtant pleine d’espoir mais dès l’soir j’m’endors en tant que pantin de ces despotes et, de spot en spot j’trimballe la foi en la vie qui m’anime, la force l’espoir et l’envie d’vivre j’voudrais qu’ça putain d’passe que j’passe à autres choses dans mes lines, qu’on enchaîne les lives que j’renferme mes larmes, et qu’elle sonne l’alarme quand j’t’ente de devenir sourd en devenant saoûl, le problème c’est pas les sous c’est tout c’quil y a dessous mais au dessus de nous, on voit qu’le ciel mais on n’sait pas qui siège, au sommet ca n’est qu’un sonnet supplémentaire, j’en suis désolée, mais qu’on m’enterre quand j’entends vos commentaires mais comment m’taire on danse sur une Valss à 49,3 temps les violences policières, régies par la main de satan sous un gant de satin à quoi s’attendre, on verra bien mais si t’as l’temps rallume le joint t’façon demain c’est loin
9.
tu m’suis bien mieux que n’importe quelle personne que j’rencontre le jour la nuit le sang y’a qu’à toi que j’le raconte et sans honte j’aime quand tu me montes j’aime quand tu démontres que l’attraction de mes démons vaut bien toutes les richesses du monde j’finis seule mais jamais sans toi sous mon toit j’cultive la terre de mon imaginaire juste avec quelques doigts j’te sers un verre, on n’est pas mieux qu’en tête à tête bien sous la couette j’apprécie la lumière car elle donne vie à ton reflet mais c’est toi c’est toi qui m’a filé la rime tes yeux ont trouvé des trésors même au milieu de ruines si les gens te fuient, et n’apprécient pas l’orage qui gronde c’est qu’eux même ne savent pas qu’ils ne sont rien sans leur ombre parfois je fuis ta force et je m’éforce à rire parfois c’est toi qui m’offre le plaisir de vivre j’aime me faire un sang d’encre lorsqu’on se retrouve j’écris pourtant pour m’échapper de ton courroux qu’est-ce qui cloche alors ? tu m’as jeté un sort entre jon doe et jeanne d’arc j’entends des voix mais je ne suis personne et si mon heure sonne à présent et si j’ai la rime indécente et si jamais et si j’aimais de temps en temps tu m’colles au baskets, du centre-ville à mon salon casse-tête aux pieds du mur au sol tu mourras seulement si j’me terre dans la pénombre et tu disparais ca y est appelle moi loucky luke j’irai plus vite que toi arrête de m’suivre même quand j’délivre un peu d’amour dans l’noir j’torture le azerty c’est pour te démontrer là, qu’ya qu’en kickant qu’jme sens puissante que j’me lâche que j’parle de toi y’a qu’en quittant le bruit des gens que j’m’égare sur la bonne voix et mes gars sont là pour moi si j’me tais qu’est-ce qu’ils peuvent faire ? à part m’arroser d’amour donc j’reste stoïque comme un pot d’fleurs même en cas d’astéroïdes y’a qu’toi que j’serrerai fort et je saurai faire, la part des choses en coupant l’gâteau de mes peurs il m’reste un tas d’anniversaires pour rattraper mes erreurs j’y croyais fort mais zéro personne se passe de ses doutes, mais sans toi j’suis rien, mes angoisses ne se portent pas bien sans l’ombre d’un doute on se ballade, en quête de récompenses sociales, lequel aura la meilleure blague ? eh, mais qui m’écoute quand j’parle ? mais sur le fil y’a peu d’place trop d’funambules noctambules que l’ombre surpasse non, stop le sur place j’assure mal mes arrières si maman ça va l’faire j’vais parfaire mon parcours eh pars sans peurs j’connais tous tes conseils par coeur on apprend d’nos stupidités j’veux la sérénité et j’veux serrer les miens esquiver la cupidité lessivée j’vais sortir ma tête du tambour et méditer sur un caillou à part dans un coin d’mon appart eh viens on parle au pire on part oublie les bars et la foule j’te sers à boire et on bouge t’façon qu’est-ce qu’on va faire de plus ici? flâner et s’plaindre a l’esplanade allez savoir l’espoir pourrait nous tendre le flingue mais si nos forces ont disparues t’inquiètes ça roule on s’croise dans l’autre monde s’il est meilleur j’leur rendrai les 7 boules je me complais dans mes paradoxes mi-heureuse mi-éteinte, j’aime la douleur de la flamme, j’aime la chaleur d’une étreinte j’ai beau articuler, ma voix ne porte pas, donc je chante des chansons dans ma tête pour me rassurer le soir le confort qu’apporte le chaos est inégalable face aux peurs je ne dors plus, je les emmène en ballade de bonheur je suis peu créative il faut qu’ça gratte et qu’ça déchire, oui chiffrer les maux ça m’inspire j’m’attire dans le vide pour mieux écrire et j’saute dans une flaque d’ombre en attendant qu’le soleil passe vaut-elle mieux la vie heureuse que l’inspiration néfaste ? donc j’m’efface dans la foule, l’invisible devient ma place j’observe celle des cools, et des premiers d’la classe ils sont nombreux tous ces acteurs qu’affichent une vie torride t’oublies ta propre histoire en posant pour ta snap story le nez en l’air quand j’marche seule même entourée d’ma gang faudra qu’t’aprennes à apprécier mes silences s’tu veux qu’on s’entende
10.
Malentendu 01:57
11.
Abyss 05:07
Je vis dans l’océan, j’ai trouvé ma place dans les abysses, j’ai croisé l’hippocampe qui m’a filé mon premier aquatrip et j’ai tissé des liens avec le rap sous marin j’ai bien plus appris des blobfish que des tours d’un dauphin j’esquive les requins, j’aime le hardcore en tn, ma bouteille d’oxygène pleine, de cocktail antillais pas besoin d’la palme d’or pour avancer plus vite j’bosse ma rime pour en faire du napalme : l’océan contre l’incendie donc j’subsiste, parmis les p’tits poissons qui tentent de s’faire une place j’suis bien dans les bas fonds j’rêve qu’on voit mon aileron à la surface direction atlantis des frangins toulousains revenant d’là avec un tas d’dis-ques donc j’médi-te. Je prends le ris-que, fiston, on, s’verra plus tard j’donne des cours de natation à tous mes moutons noirs La carrière, je sais pas trop, j’y vois pas très clair encore mes potes sont mes poissons lanterne quand j’enterre mes rêves de gosses à 8 miles sous les mers, j’ai trouvé ma voie et dans un 9 mètres lit/toilettes, j’échauffait ma voix à 10 pas, d’ici, entre beats pads et 8-6 on a osé sans oseille et zozoté avant d’poser mais pas d’sosie des zozios qu’on nomme la bergerie on a bossé nos proses et l’projet reste h-i-p h-o-p vogué dosé même zogués pour proposer notre dossier dos crawlé pour chopper l’trophée, même dans les zones à risques les sirènes les maquereaux les tentacules, non, faites les sortir en bermuda j’fais l’tri mais l’angle de la scène nous fait sourire on veut juste sortir des disques, adieu le fisc, puisque, y’a qu’dans notre sous-marin qu’on se sent libres les sodomites de diptères peuvent aller s’faire enculer j’fais qu’du rap, pas du Mallarmé, mais j’plais à ta prof de français et s’efforcer à composer pour plaire n’est pas la clé si j’ai choisi d’écrire, c’est que j’supportais plus l’apnée un bathyscaphe qui s’casse dans la fosse des mariannes seule au fond d’la classe malgré les gens qui le chachent, micro-algue dans l’tas byssal j’me force à développer ma bio-luminescence, le reste est flou corps incendescant encore au corps à corps accord avec adès descendre, oui mais où ? les cendres mettent à mal le loup de mer qu’a le mal de mère, merde amère mets toi au vert les algues pour oublier les drames j’sais plus nager, où est passée ma rame? en théorie le lac est gelé comme l’arctique en pratique j’coule j’tombe à pique plus d’place pour deux par la porte : titanic peine et panique, donc plus d’pouvoirs magiques neptune me pique à la fourche l’eau et les thunes à la bouche la bache me cache et m’place au fond de la piscine sous la thermocline grosse pression, manque de sérotonine de vitamine, d bile à profusion vin à la tétine j’ai su atrophier l’son de la colère, mais du coup j’suis du-per entre les pairs, la mer, la paire, ma mère, mon père, not’ place dans l’univers j’vous prie d’m’excuser pour le fracas causé par les vagues aléatoires de mon langage codé c’est p’tetre pas de l’art mais juste un exutoire à tous ceux qui m’détestent, j’ai rien contre vous on est les mêmes devant l’miroir et après tout si j’veux m’exprimer ça m’regarde j’ai d’la haine pour personne sauf pour mon propre vacarme on a tous mal mais après tout, qui s’en soucie réellement ? individualisme due à l’hypnose de nos dirigeants donc finalement suffit d’sourire, et nager tant qu’on peut si j’finis dans l’ventre de la baleine j’y allumerai un feu
12.
Theremin 01:48
j’sais plus ou le jour commence et s’termine on s’terre dans l’noir comme des termites la routine m’extermine, theremin au bout des oid tu t’es remis du goût des wack ? y’a d’la route à faire les affaires dans l’trafic la fièvre on trace même si on fait pas d’fric vite, faut qu’ça bouge l’ami y’a mille étapes alignées tape pas d’ligne et pas d’bonne lignée j’lie mes lignes et lis peu d’livres et souvent j’y vais trop vite ivre j’me livre pire j’péris j’pile sec au barrage pas d’permis direction la sortie style de vie incertain cerveau brulé à l’acéthone j’ai assez d’tonnes de rimes dans l’sac style de rien j’vais contourner les ordres qui sait s’ils nous servent ces codes j’étais pas si mal à l’école c’est drôle le rôle de chaque période, les in- les ex- cipit les histoires d’ex qui piquent les changements d’décors les gros désordre des p’tits suisses à la 8-6 si c’n’est qu’ça, j’remonte à bord du camtar eh karma, garde moi une place à coté d’oit pour que le rêve devienne l’emploi j’dois bien m’r’appeler d’aller lentement mais qu’à c’la n’tiennent y’a la grande ourse au d’ssus d’ma tête il en faut plus pour qu’on m’aterre donc déballe tes affaires et déblatère débile est le bras d’fer, à ch’val cousin j’déboule et bim c’est l’bal des boulets bourrés à la bière science fiction dans l’veau-cer il en faut peu pour être heureux quand j’suis mou j’glisse vers des tentations malsaines donc j’provoque le larcène l’art c’est.. non bref j’vous laisse c’est Loup d’La Bergerie j’vous dis à la prochaine
13.
Ricemau 01:18

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Premier album de la Bergerie, groupe formé a Charleville Mézières autour d'une poubelle à canettes de camping. Produit entièrement par Geber et Loup, mixé au studio du salon et masterisé dans une caravane abandonnée près de Metz.

Merci à Raska, Sam P, Neger-T, Nuf, Nabil, Nadia, J Dilla, Léa, Maxime, Kermitt la grenouille, Eléna, Poirel, Jay, Audrey, Karasova, Lewis, JBitch, Louilè, Maurice, et les collègues accumulés au fil des transhumances.

2016.

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released November 1, 2016

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La Bergerie Metz, France

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PEACE LOVE ET 8-6

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