1. |
Maurice
01:24
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2. |
Hoche la tête
03:17
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c’est l’geber dans la place t’imagines même pas le nombre
d’heures passées derrière le contrôleur, bpm contre l’heure
un beatmaker est comme un chevalier de l’ombre’
mais c’est lui qui produit l’son dis pas ton rap mais le leur
hoche la tete si t’aimes la fête avec la bergerie
mon pote m’appelle avec ses sons et sa be-her je ris
quand on active les aiguilles à tricot
tard ou tôt
c’est bar et jot
geber à la prod
et loup au micro
on sort d’notre salon tu t’rends compte que sur scène ils sont bons
si vous êtes peu ce soir demain vous serez des millions
à réclamer l’gigôt d’mouton de Forbach à Pluton
on s’recroisera plus tard
on bosse le son
quand on squatte pas l’plumard
c’est pas plus mal
mais faut trouver un emploi fixe
j’comprends pas j’écrivais mon cv et j’suis partie en égotrip
triple coup de kick sur 8 pistes
l’effet automatique
d’un geber dopé à jay dee
le big up est systématique
livré gratuitement sans obligation de consommation
sans t’en rendre compte tu connais par coeur tous les sons
dans tous les sens
hypnotique, comme thalassa, en retour de soirée
on retourne toute la salle jusqu’à l’after
(eh il est où l'after?)
hoche la tete si t’aimes la fête avec la bergerie
mon pote m’appelle avec ses sons et sa be-her je ris
quand on active les aiguilles à tricot
tard ou tot
c’est bar et jot
geber à la prod
et loup au micro
he yo lou quoi d’neuf ? tu fais du son il parait
non, j’bosse mes phases en phase sur des sons préparés
apparemment j’ai pas revé meme tes parents en parlent on part semer un parfum d’paix jusqu’à c’qu’aparaissent les fans
ta femme ? pardon, elle m’en avait pas parlé
peu paresseuse elle est passé à l’appart est s’est mise à
apprécier parler d’sa vie mais j’crois qu’elle t’a vite oublié
le loup dans la bergerie s’occupe des brebis égarées
j’ai laissé voguer mon esprit mais il est pas r’venu
si sans parrure on parcoure la terre on y sera parvenus
donc
j’compte les heures et les demain
j’ai confiance en ce vieux singe
sage berger, j’amène les bières prépare le oinj
j’ai peur des compliments, j’me projette trop vite dans l’espace
on rêve de remplir les têtes les salles les comptes en banque les festivals
mais
chaque chose en son temps pour l’instant c’est chômage
nos darons flippent, on atteindra p’tetre jamais leur âge
mais, mec
vaut mieux etre honnête
la poésie c’est bien mais d’temps en temps faut qu’je déconnecte
écrire en restant humble un objectif mais faut bien qu’on s’la pète
vous etes une bande de putes, si j’peux m’permettre
fallait bien que j’vous insulte, pardon c’est juste pour la street cred
loin du million d’euros, du million d’vues donc chope pas la grosse tête
la machine est en route, vers où on sait pas trop
le duo pastoral se sère les coudes, c’est pas du rap c’est que d’l’amour
hoche la tete si t’aimes la fête avec la bergerie
mon pote m’appelle avec ses sons et sa be-her je ris
quand on active les aiguilles à tricot
tard ou tôt
c’est bar et jot
geber à la prod
et loup au micro
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3. |
On apprend
03:24
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J’ai changé pourtant j’apprécie le temps d’avantage, tant que mon âge,
permet d’croire que j’ai le temps d’faire le tour de mes projets sauvages
odieusement, j’oscille sans me faire de soucis et si la vie fait pas d’cadeaux
mieux faire du rap qu’écouter les on dit
Je dis
les choses comme elles sont
la vie comme je la sens
j’écris des textes sur le son
peut être que j’ai ça dans le sang
p’tetre que j’ai pas la fibre et nombreux diront qu’jperds mon temps
entends qu’en tant que telle
j’suis pas tellement intéressante
et après tout j’apprends et j’appréhende pas les méandres
ils vont m’entendre
j’ai un stock de mojo et de transpi à revendre
Plutot me pendre, sérieux
que d’me prendre au sérieux
envoie la pinte on s’fait vi-eux
mais loin du stade des demi-dieux
x2
navales pas les balivernes gouvernementales
qui gouvernent ton mental
crachent de la soupe pour faille de la maille
j’crois pas qu’ça m’aille de jouer les gangsters auto-tunés
j’me ferais jamais Ferrari même si mon auto est tunée
es-tu né d’la dernière pluie ? car tu plies face à la pression
apprécies la science l’élocution de notre exécution eh garçon
les blondes se consomment sous pression
mon précieux s’conserve dans un paquet d’clopes, scellé sous pochon
la radio c’est la soupe aux choux
demande à selah sue
lache le ragga pour un muffin qui rapporte plus de sous
soucies toi de l’homme, soucies toi de l’autre,
penses à l’amour quand dans ta tête c’est le désordre
pas la pour faire la morale simplement je t’aborde
au bord d’un bowl les idées débordent et s’envolent comme leurs skateboards
pas au clair avec le concept de ma famille d’abord
j’suis patrick poivre d’arvor j’me fais virer si j’mets pas tout le monde d'accord
j’l’aime à la vie à la mort
elle me surprend encore
non la musique n’est pas de l’art si elle profite au fric
mais si elle peut m’éviter le fisc j’vais vite me mettre à faire des efforts
t’as bien compris, chercheuse rimes plutôt que d’or
et après tout j’apprends et j’appréhende pas les méandres
ils vont m’entendre
j’ai un stock de mojo et de transpi à revendre
Plutot me pendre, sérieux
que d’me prendre au sérieux
envoie la pinte on s’fait vi-eux
mais loin du stade des demi-dieux
x2
on s’égare une seconde
l’adage de ma réflexion
important le partage
l’égo-trip emporte nos raisons
mais n’oublions pas que le mc n’est rien sans celui qui fait le son
j’suis ni l’un ni l’autre, un nylon plein de rimes loin des néons
j’souligne, qu’c’est un art peu obscène
pas besoin d’mescaline pour les halus et les phosphènes
peu mesquin on essaye de prospérer quand on opère
chaque son est une pépite le type s’apelle Michel
a quoi sert le million si tu n’es pas en paix avec toi même
partage au lieu d’juger l’autre et ôte les doutes qui te malmènent
dans ma capsule cap sur le sud direction le soleil
j’suis dans une bulle ma végétation tronquéepar un sanglant règne
j’suis dans une bulle ma végétation tronquée par un sanglant règne
et après tout j’apprends et j’appréhende pas les méandres
ils vont m’entendre
j’ai un stock de mojo et de transpi à revendre
Plutot me pendre, sérieux
que d’me prendre au sérieux
envoie la pinte on s’fait vi-eux
mais loin du stade des demi-dieux
x2
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4. |
Laisse de côté
03:55
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grandir est assez flou, grandir est assez fou
grand nombre associent âge et sagesse mais s’enlisent dans le faux
dans expérience y’a expert alors j’espère déchainer les foules
l’entrainement va servir j’veux être moi le cool n’est pas nécessaire
au fond je rêve de concert,
qu’on se souvienne de moi
pas qu’on m’enterre comme une vulgaire boite, de conserve
mais j’conserve mon integrité après m’être désintégrée
au gré dl’a vie j’écris, la lumière n’est plus à nommer
j’oublie le blanc le noir, laisse de côté le dérisoire,
diverses histoires dans la tête mais aujourd’hui c’est la vie que j’veux voir
et même si tard le soir j’accumule les récits sans fin j’ai enfin pensé à livrer tout l’amour que j’ai dans les mains
j’oublie le blanc le noir
j’oublie le blanc le noir
j’oublie le blanc le noir
j’oublie le blanc le noir laisse de côté le dérisoire
sans penser à demain ressassant sans cesse
les bières d’hier versant ces vers
aujourd’hui j’fuis plus j’affronte l’univers
et vers un monde meilleur le dicton est bateau
mais les vagues de la vie n’atteignent pas la profondeur de l’ohm
nous ne sommes que les atomes sous le dôme d’un système mécanique
on marche à la baguette réglés comme du papier à musique
et mystique est la quête on mystifie l’enquête
j’rêve qu’on m’entende donc j’attends sur le quai mais crois pas qu’jme la pete
on se croit fort, spécial ça peut être décevant
tous différents le temps n’efface pas comme un dissolvant
et ça y est c’est le moment
tu ne penses plus à, tu es la lumière
j’ai rencontré mes vingt ans
j’reste fière pour cette nouvelle ère
j’oublie le blanc le noir
j’oublie le blanc le noir
j’oublie le blanc le noir
j’oublie le blanc le noir laisse de côté le dérisoire
ah ça y est t’es là ça fait longtemps qu’on t’attendait
j’aurais pu m’passer d’toi mais parait qu’t’es sympa donc vas y reste
j’sais qu’t’aimes bien la fête, la tête dans la cuvette c’est chouette
enchaine les mètres, mec au fait tu pourrais pas m’dépanne un pet?
(Impec!)
appelle toute ton équipe la nuit ne s’arrête qu’au matin
j’peux pas compter mes cuites j’men souviens jamais le lendemain
on avance avec une carence de, crédibilité un taux d’bétise bien trop élevé
une case en moins des jeans troués
puis t
’es arrivé les poches pleines de responsabilités
faut faire les thunes avant les tubes
pour faire la teuf il va falloir taffer
eh merde
j’en ai déjà marre de travailler
j’connais pas la bohème mais le temps des moins de vingts ans c’est terminé
j’oublie le blanc le noir
j’oublie le blanc le noir
j’oublie le blanc le noir
j’oublie le blanc le noir laisse de côté le dérisoire
c’est l’moment du bilan les gens prennent des tournants différents
pensées divergentes on cherche à s’enrichir sans se trouver vraiment
maman j’y peux rien si j’ai tangué vers des « j’te l’avais dis »
le cul, entre le vécu, et l’à venir, tenter c’est déjà réussir
t’façon il va falloir apprendre
dire la vie c’est pratiquer, pratiquer la vie c’est la prendre
et tendre, à décrocher les astres pour atteindre
ses rêves et faire face à ses peur et ses craintes
j’me présente, j’suis celle que la vingtaine accompagne désormais
mes buts, ne pourront jamais plus se résorber
j’culpabilisais de n’avoir pas trouvé mon récit
j’suis Lou Nau pas Némo mais j’reste perdue au coeur du récif
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5. |
Jeûne
03:15
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Pourquoi ai-je le « je » chronique ?
écriture égocentrique ?
triste, pourquoi parler de soi ça donne la trique ?
sans se connaitre choix tacite,
avancées en syllogismes
gisement de rimes trop souvent gorgées de pessimisme.
Parler de soi c’est facile et s’il le faut on déballe
Arrête de parler on s’en tape de tes anecdotes à deux balles
Même si tu t’connais pas toujours plus simple de t’la raconter
Ceux qui s’taisent pesant leurs mots font de l’art à côté,
de ces grandes, bouches,
qui tournent en, boucle,
mais lou boucle, la
ton raisonnement se barre en, couilles
mais si on fouille bien,
y’a du bon dans chaque idée,
y’a qu’toi et toi pour décider si vous la validez
alors j’mextirpe de mon trip, triplant mes aptitudes
j’entre dans le vif du sujet, sans, passer par le prélude
Evidente est la virtuosité des vibrations de la victoire
mais invincible est le silence d’une vie sans se faire voir
c’est plus agréable quand on t’écoute
mais plus malléables seront tes doutes
si en fonction de l’auditoire tu modifies ta route
on s’active avant d’être vieux, voila le jeu des jeunes
j’évite d’étaler mes peines mais j’peine à pratique le jeûne du je
x2
Je joue avec la vie, la vie et ses maux,
Les mots qui vaquent sont,
ma principale motivation,
je vise l’action, sans demander ton avis
je vibre pour voir et vivre au delà, de la vitre
et vite, je dérive
je ris si on me vire, à vive allure
vide de sens devient la ville sans ses ur
entre quelques murs, peu visible est le soleil
donc j’le vise, tu veux m’dévisser d’ici ? ça sera pas demain la veille
tu peux m’dévisager, j’envisage pas d’lâcher mes amis
ni d’déambuler sur les vestiges de mes visions naïves
hors de question de squatter le vestibule,
nique le prestige j’veux pas être riche je m’exprime juste
Pas sage po’ pourtant j’rock la place sans rapper faux
kiff sur du piaf du native sun ou du rejjie snow
et, encrée dans la terre, je n’oublie pas mes racines
j’ai le tronc rachitique la circonférence d’un crayon et de sa mine
et mine de rien
c’est r’parti
j’arreterais bien
mais j’patine
donc j’pratique
sans tactique
c’putain « je(u) » s’impose trop vite
c’est plus agréable quand on t’écoute
mais plus malléables seront tes doutes
si en fonction de l’auditoire tu modifies ta route
on s’active avant d’être vieux, voila le jeu des jeunes
j’évite d’étaler mes peines mais j’peine à pratique le jeûne du je
x2
un je t’aime,
un jeu d’scène,
un je peine à rire
un jeu « m’as-tu-vu »
un je t’avais prévenu
un j’arrive
un j’acquiesce
un j’hésite
un j’espère
un jeudi à raconter ta vie après un litre de bière
le texte part dans tous les sens comme une partition de jazz
mais l’idée d’brider mes écrits m’déprime comme celle d’faire le ménage
la rage, il semblait bon d’arrêter la première personne
pourtant pas d’prétention dans le singulier que j’entonne
etonnée ? Ca paraissait pas si difficile
le silence serait la clé de la quiétude pour s’exprimer sans vice
c’est pas ces pensées floues qui m’permettront d’faire un album
mais y’a des mots sur un beat lourd j’appelle ça un foutoir qui sonne
on s’active avant d’être vieux, voila le jeu des jeunes
j’évite d’étaler mes peines mais j’peine à pratique le jeûne du je
x2
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6. |
Pause clope
00:57
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7. |
Rien n'est plus long
04:16
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un café, n’est calé, qu’avec un maudit calmant médicament,
malédiction quand on y pense,
ce n’est qu’un malheureux morceau de chichon évi-demment
il bride et hilarant rend les yeux brillant dans le noir
mais, rituel en place figé, comme la glace
il disparaitra quand c’est toi qui mènera la danse
et dans ce voyage au coeur de ton cerveau
volatilisées les peines qui perpétuent les vagues de haine
n’habritant que l’ignorance
inspiration profonde inspiration soudaine
aspire à fond l’aspiration à la vie que l’on aime
expire le pire expier mes peines et mes rimes
est-ce un crime si l’expérience me pousse à me tordre de rire ?
une erreur de ma part entrée de travers et c’est parti
foutue etouffée la fumée prend le pas sur ma connerie
c’est pas facile, mais si douce et docile, qu’on en rit
mais les idées disparaissent quand la flemme m'habite
rien n’est plus long plus long
que mon pilon pilon perso
rien n’est plus long que quoi ?
que mon pilon pion perso
la weed est mon pilon d’achille
agile agit sur mon veau-cer
elle sert à calmer mes nerfs
quelle merveille mais elle m’énerve
elle se plante, dans un coin de ma tête
elle habite chez moi, pourtant faut qu’je fasse une trève
les canabinoïdes, ont eut raison de mes rêves
mon cerveau ralentit, et je m’enlise dans sa sève
en bref je,
prône ses effets antidépresseurs
rien dans la flore n’égale sa saveur
mais là faut,
grandir sans les graines plus de zoud pour être zen
plus d’doutes là j’suis def donc
j’puff puff puis j’cough cough elle est tough tough la taff taff
roule un jean pierre coffe avant qu’les keuf me coffrent
malgré le kiff qu’elle m’offre parce que…
rien n’est plus long plus long
que mon pilon pilon perso
rien n’est plus long que quoi ?
que mon pilon pion perso
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8. |
Jusqu'ici tout va bien
02:04
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Jusqu’ici tout va bien, l’accroche est toute trouvée
la bière m’accompagne au p’tit dej et mes chaussettes sont toutes trouées
tout est semblable à la veille dans la ville où j’vis, vivement demain que j’me rapproche un peu plus du samedi
viens on sort tant qu’il fait jour, on reporte le cône
on définit pas l’amour avec un émoticône
on est tous seuls ma fille,
on l’oublie avec un selfie
tu sais l’fric
n’existe que pour générer le profit
c’est perfide
mais j’perds mon temps
qui va écouter ça
un texte engagé d’plus d’une meuf qui croit peser dans l’pe-ra
j’peux raconter ma vie dire que j’suis meilleure que toi
j’veux pas d’tes mises en scène tes apparats ton opéra j’men bats la race
le monde est pété j’étais, pourtant pleine d’espoir
mais dès l’soir j’m’endors en tant que pantin de ces despotes
et, de spot en spot
j’trimballe
la foi en la vie qui m’anime,
la force l’espoir et l’envie d’vivre
j’voudrais qu’ça putain d’passe que j’passe à autres choses dans mes lines,
qu’on enchaîne les lives
que j’renferme mes larmes,
et qu’elle sonne l’alarme quand j’t’ente de devenir sourd en devenant saoûl,
le problème c’est pas les sous c’est tout c’quil y a dessous mais
au dessus de nous, on voit qu’le ciel mais on n’sait pas qui siège, au sommet
ca n’est qu’un sonnet supplémentaire, j’en suis désolée,
mais qu’on m’enterre quand j’entends vos commentaires mais comment m’taire
on danse sur une Valss à 49,3 temps les violences policières, régies par la main de satan
sous un gant de satin à quoi s’attendre, on verra bien
mais si t’as l’temps rallume le joint t’façon demain c’est loin
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9. |
L'ombre d'un doute
04:15
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tu m’suis bien mieux que n’importe quelle personne que j’rencontre
le jour la nuit le sang y’a qu’à toi que j’le raconte
et sans honte j’aime quand tu me montes
j’aime quand tu démontres
que l’attraction de mes démons vaut bien toutes les richesses du monde
j’finis seule mais jamais sans toi
sous mon toit
j’cultive la terre de mon imaginaire juste avec quelques doigts
j’te sers un verre, on n’est pas mieux qu’en tête à tête
bien sous la couette
j’apprécie la lumière car elle donne vie à ton reflet
mais c’est toi
c’est toi qui m’a filé la rime
tes yeux ont trouvé des trésors même au milieu de ruines
si les gens te fuient, et n’apprécient pas l’orage qui gronde
c’est qu’eux même ne savent pas qu’ils ne sont rien sans leur ombre
parfois je fuis ta force et je m’éforce à rire
parfois c’est toi qui m’offre le plaisir de vivre
j’aime me faire un sang d’encre lorsqu’on se retrouve
j’écris pourtant pour m’échapper de ton courroux
qu’est-ce qui cloche alors ?
tu m’as jeté un sort
entre jon doe et jeanne d’arc j’entends des voix mais je ne suis personne
et si mon heure sonne à présent
et si j’ai la rime indécente
et si jamais
et si j’aimais de temps en temps
tu m’colles au baskets, du centre-ville à mon salon
casse-tête aux pieds du mur au sol tu mourras seulement
si j’me terre dans la pénombre
et tu disparais ca y est
appelle moi loucky luke j’irai plus vite que toi
arrête de m’suivre même quand j’délivre un peu d’amour dans l’noir
j’torture le azerty c’est pour te démontrer là,
qu’ya qu’en kickant qu’jme sens puissante
que j’me lâche que j’parle de toi
y’a qu’en quittant le bruit des gens
que j’m’égare sur la bonne voix
et mes gars sont là pour moi
si j’me tais qu’est-ce qu’ils peuvent faire ?
à part m’arroser d’amour donc
j’reste stoïque comme un pot d’fleurs
même en cas d’astéroïdes y’a qu’toi que j’serrerai fort
et je saurai faire, la part des choses en coupant l’gâteau de mes peurs
il m’reste un tas d’anniversaires pour rattraper mes erreurs
j’y croyais fort mais zéro
personne se passe de ses doutes, mais sans toi j’suis rien,
mes angoisses ne se portent pas bien sans l’ombre d’un doute
on se ballade, en quête de récompenses sociales,
lequel aura la meilleure blague ? eh, mais qui m’écoute quand j’parle ?
mais sur le fil y’a peu d’place trop d’funambules noctambules que l’ombre surpasse
non, stop le sur place
j’assure mal mes arrières
si maman ça va l’faire
j’vais parfaire mon parcours
eh pars sans peurs j’connais tous tes conseils par coeur
on apprend d’nos stupidités
j’veux la sérénité
et j’veux serrer les miens
esquiver la cupidité
lessivée j’vais sortir ma tête du tambour
et méditer sur un caillou à part
dans un coin d’mon appart
eh viens on parle au pire on part
oublie les bars et la foule
j’te sers à boire et on bouge
t’façon
qu’est-ce qu’on va faire de plus ici?
flâner et s’plaindre a l’esplanade allez savoir l’espoir pourrait nous tendre le flingue
mais si nos forces ont disparues t’inquiètes ça roule
on s’croise dans l’autre monde s’il est meilleur j’leur rendrai les 7 boules
je me complais dans mes paradoxes mi-heureuse mi-éteinte,
j’aime la douleur de la flamme, j’aime la chaleur d’une étreinte
j’ai beau articuler, ma voix ne porte pas,
donc je chante des chansons dans ma tête pour me rassurer le soir
le confort qu’apporte le chaos est inégalable
face aux peurs je ne dors plus, je les emmène en ballade
de bonheur je suis peu créative il faut qu’ça gratte et qu’ça déchire,
oui chiffrer les maux ça m’inspire
j’m’attire dans le vide pour mieux écrire
et j’saute dans une flaque d’ombre en attendant qu’le soleil passe
vaut-elle mieux la vie heureuse que l’inspiration néfaste ?
donc j’m’efface dans la foule,
l’invisible devient ma place
j’observe celle des cools, et des premiers d’la classe
ils sont nombreux tous ces acteurs qu’affichent une vie torride
t’oublies ta propre histoire en posant pour ta snap story
le nez en l’air quand j’marche seule même entourée d’ma gang
faudra qu’t’aprennes à apprécier mes silences s’tu veux qu’on s’entende
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10. |
Malentendu
01:57
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11. |
Abyss
05:07
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Je vis dans l’océan, j’ai trouvé ma place dans les abysses,
j’ai croisé l’hippocampe qui m’a filé mon premier aquatrip
et j’ai tissé des liens avec le rap sous marin
j’ai bien plus appris des blobfish que des tours d’un dauphin
j’esquive les requins, j’aime le hardcore en tn,
ma bouteille d’oxygène pleine, de cocktail antillais
pas besoin d’la palme d’or pour avancer plus vite
j’bosse ma rime pour en faire du napalme : l’océan contre l’incendie
donc j’subsiste,
parmis les p’tits poissons
qui tentent de s’faire une place
j’suis bien dans les bas fonds
j’rêve qu’on voit mon aileron
à la surface direction atlantis
des frangins toulousains revenant d’là
avec un tas d’dis-ques
donc j’médi-te. Je prends le ris-que, fiston, on, s’verra plus tard
j’donne des cours de natation à tous mes moutons noirs
La carrière, je sais pas trop, j’y vois pas très clair encore
mes potes sont mes poissons lanterne quand j’enterre mes rêves de gosses
à 8 miles sous les mers, j’ai trouvé ma voie
et dans un 9 mètres lit/toilettes, j’échauffait ma voix
à 10 pas, d’ici, entre beats pads et 8-6
on a osé sans oseille et zozoté avant d’poser
mais
pas d’sosie des zozios qu’on nomme la bergerie
on a bossé nos proses et l’projet reste h-i-p h-o-p
vogué dosé même zogués pour proposer notre dossier
dos crawlé pour chopper l’trophée, même dans les zones à risques
les sirènes les maquereaux les tentacules, non, faites les sortir
en bermuda j’fais l’tri mais l’angle de la scène nous fait sourire
on veut juste sortir des disques, adieu le fisc,
puisque, y’a qu’dans notre sous-marin qu’on se sent libres
les sodomites de diptères peuvent aller s’faire enculer
j’fais qu’du rap, pas du Mallarmé, mais j’plais à ta prof de français
et s’efforcer à composer pour plaire n’est pas la clé
si j’ai choisi d’écrire, c’est que j’supportais plus l’apnée
un bathyscaphe qui s’casse dans la fosse des mariannes
seule au fond d’la classe malgré les gens qui le chachent,
micro-algue dans l’tas byssal
j’me force à développer ma bio-luminescence, le reste est flou
corps incendescant encore au corps à corps accord avec adès
descendre, oui mais où ?
les cendres mettent à mal le loup de mer
qu’a le mal de mère, merde amère mets toi au vert
les algues pour oublier les drames
j’sais plus nager, où est passée ma rame?
en théorie le lac est gelé comme l’arctique
en pratique j’coule j’tombe à pique
plus d’place pour deux par la porte : titanic
peine et panique, donc plus d’pouvoirs magiques
neptune me pique à la fourche
l’eau et les thunes à la bouche
la bache me cache et m’place au fond de la piscine
sous la thermocline grosse pression, manque de sérotonine
de vitamine, d
bile à profusion
vin à la tétine j’ai
su atrophier l’son
de la colère, mais du coup j’suis du-per
entre les pairs, la mer, la paire, ma mère, mon père,
not’ place dans l’univers
j’vous prie d’m’excuser pour le fracas causé
par les vagues aléatoires de mon langage codé
c’est p’tetre pas de l’art mais juste un exutoire
à tous ceux qui m’détestent, j’ai rien contre vous
on est les mêmes devant l’miroir
et après tout si j’veux m’exprimer ça m’regarde
j’ai d’la haine pour personne sauf pour mon propre vacarme
on a tous mal mais après tout, qui s’en soucie réellement ?
individualisme due à l’hypnose de nos dirigeants
donc finalement suffit d’sourire, et nager tant qu’on peut
si j’finis dans l’ventre de la baleine j’y allumerai un feu
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12. |
Theremin
01:48
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j’sais plus ou le jour commence et s’termine
on s’terre dans l’noir comme des termites
la routine m’extermine, theremin au bout des oid
tu t’es remis du goût des wack ?
y’a d’la route à faire les affaires dans l’trafic
la fièvre on trace même si on fait pas d’fric
vite, faut qu’ça bouge l’ami y’a mille étapes alignées
tape pas d’ligne et
pas d’bonne lignée
j’lie mes lignes et
lis peu d’livres
et souvent j’y vais trop vite
ivre j’me livre pire j’péris
j’pile sec au barrage
pas d’permis direction la sortie
style de vie incertain cerveau brulé à l’acéthone
j’ai assez d’tonnes de rimes dans l’sac
style de rien j’vais contourner les ordres
qui sait s’ils nous servent ces codes
j’étais pas si mal à l’école
c’est drôle le rôle de chaque période,
les in- les ex- cipit
les histoires d’ex qui piquent
les changements d’décors
les gros désordre
des p’tits suisses à la 8-6
si c’n’est qu’ça, j’remonte à bord du camtar
eh karma, garde moi une place à coté d’oit
pour que le rêve devienne l’emploi
j’dois bien m’r’appeler d’aller lentement
mais qu’à c’la n’tiennent
y’a la grande ourse au d’ssus d’ma tête
il en faut plus pour qu’on m’aterre
donc déballe tes affaires et déblatère
débile est le bras d’fer, à ch’val cousin
j’déboule et bim c’est l’bal des boulets bourrés à la bière
science fiction dans l’veau-cer il en faut peu pour être heureux
quand j’suis mou j’glisse vers des tentations malsaines
donc j’provoque le larcène
l’art c’est.. non bref
j’vous laisse
c’est Loup d’La Bergerie j’vous dis à la prochaine
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13. |
Ricemau
01:18
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La Bergerie Metz, France
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Geber & Loup
Metz
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